LETTRE AU PRESIDENT
Paroles : Jacques Séhair Musique : Thierry Sorbere (dit Théo)
Monsieur le président vous lirez ma rédac'
Elle est assez fastoch'!
Quand j'étais tout petit, je marchais dans les flaques,
Je rêvais de Gavroche .
Et a quinze ans, on m'as mis à la mine,
Mais quand elle a fermée
R.M.iste C.G.T,
Tiens ! J'avais bonne mine
Veuillez agréer Monsieur le président, mes naïfs sentiments.
Je vous écris ce soir, Monsieur Le Président,
Pardonner ma bêtise.
Histoire de vous rapp'ller, Jean-Baptiste Clement
Et " Le temps des cerises"
On a vingt ans, quand on rêve d’idéal,
Mais jamais rien ne bouge
Que l'on vote blanc ou rouge
Et ça fait mal.
Veuillez agréer Monsieur le Président, respectueux sentiments .
Comme l'a fait Boris Vian, dans les années cinquante,
Je vous fais une lettre
Si elle ne moisit pas, dans une poche restante,
Vous la lirez peut-être !
On a trente ans, mais on est comme un gosse,
Des slogans des pancartes
Lacrymos des coup d'lattes,
Des bleus des bosses!
Veuillez agréer Monsieur Le Président, mes simples sentiments .
Sur le coin d'une table, j'ai fait cette chanson
Monsieur le Président ;
On est tous lamentables et comme Léo Ferré,
Je dis " Thank you satan " .
À quarante ans on trouve plus ça très drôle
D'être responsable
Mais surtout pas coupable,
C'est guignol !
Veuillez agréer Monsieur le Président, énervés sentiments !
Et puis "thank you satan"! Et puis "Merde a Vauban"!
NOUS IRONS AU BRAS...
Paroles:Jacques Séhair Musique : Thierry Sorbere (dit Théo)
"S'il est doux de vivre au village
De La Frette et des alentours
Avouez qu'il serait bien dommage
De ne pouvoir chanter toujours ":
Sur le lilas de la colline
Le soleil couche ses reflets,
Avril se meurt et je devine
Dans le bois le blanc du muguet.
Le cerisier perd ses pétales
Auprès du cytise endormi
L'arrosoir offre son ovale
A quelques insectes engourdis...
Sur le muret de pierres sèches
Un premier lézard prend son bain
Quand sur la girouette se perchent
Quatre moineaux voleurs de grains
Dans la douceur de la terrasse
A l'ombre de la véranda
Un gros matou roux se prélasse
En rêvant de sa cave à rat
Ref
Le printemps est là
Et j'irais au bras
De ma toute belle
Flâner sur les quais
De Seine et guetter
Les hirondelles
Nous irons voir les bébés cygnes
Eclore au nid prés des chalands
Et les premiers bourgeons des vignes
Fleurir sur les Hauts de Conflans .
Quand le carillon de l'église
Nous dira qu'il est déjà temps
De couvrir nos bras de chemise
D'une laine ou d'un cardigan
Nous marcherons un peu encore
Dans les pas des peintres oubliés
Eblouis par l'eau qui redore
L'acier des pontons sur les quais
Parlé :" Et si cela n'était qu'un rêve
Venu du temps de Maupassant
Faisons en sorte qu'il ne s'achève
Jamais pour nos petits enfants
Ref
Le printemps est la,-Et j'irais au bras -De ma toute belle
Flâner sur les quais – De Seine et guetter – Les hirondelles
AU SOLEIL SOUS L'OMBRELLE...
Paroles : Jacques Séhair Musique : Thierry Sorbere (dit Théo)
Au soleil , On dit que la vie est douce et docile,
Que tout est plus facile!
Au soleil, Que Tout est plus cool dès que le ciel brille .
On voudrait vivre au Brésil,
A Cuba ou à Manille
Dans les vapeurs de moiteur idéale
Pour maquiller de sueur nos mains sales
Dans la folie des foules
Mais, Au soleil,
L'acier bleu, des rasoirs brille pareil
Et le sang s'écoule
Rouge vermeil :
REF 1
Tombés, José, Miguel, Maria,
Sur un couteau dans les rues de Bahia
Idem, Claudio, Raoul, Tina,
Sur les trottoirs, dans les ruisseaux des favélas
Sur un pas
De samba
C'est pas vraiment la joie .
REF 2
Combien d'homm's tombés comm' des chiens
Pour un nickel ou un dollar américain
Un coup d'chaleur de miliciens
Une overdose et le S.I.D.A. n'arrange rien.
Au soleil,
C’est pareil,
La misère a trop faim .
Dans les îles, On dit que la nonchalance étincelle
Qu'elle nous donne des ailes
Dans les îles, Que chaque jour est meilleur que la veille,
On peut sentir la vanille
Et l'air chaud sur les chevilles
Sous les fers des cachots des citadelles,
D'hommes en kaki qui casse la cervelle
Des doux rêveurs des îles
Mais, Au soleil,
Le bruit sourd des gourdins sonne pareil
Jamais l'indocile
Ne se réveille .
REF 2
REF 1
Au soleil , On voudrait marcher nu sous une ombrelle
Loin du monde cruel
De nos villes.Mais y'a des miradors, des sentinelles,
Autour des champs des cartels.
La C.I.A. tire les ficelles
Dans les vapeurs de moiteur idéale
A l'éclosion de la mort blanche et pâle
Que nos dealeurs refilent.
Mais , au soleil,
L'acier gris des fusils brille pareil
Et le plomb distille
Le grand sommeil.
REF
I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Just click “Edit Text” or double click me and you can start adding your own content and make changes to the font. Feel free to drag and drop me anywhere you like on your page. I’m a great place for you to tell a story and let your users know a little more about you.